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April 23rd, 2024

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Pipelines Vers Le 11 Septembre

Par Rudo de Ruijter
Chercheur indépendant
Pays-Bas
Novembre, 2006

Les attaques terroristes du 11 septembre 2001, suivies de la guerre en Afghanistan et de la « Guerre contre la Terreur » ont changé le monde. Pourtant, tout comme les armes de destruction massive n’avaient rien à voir avec l’invasion de l’Iraq, Osama bin Laden n’a rien à voir avec la guerre en Afghanistan. Les véritables raisons de cette guerre sont le pétrole, le gaz et des pipelines autour de la Mer Caspienne. L’opération du 11 septembre avait pour but de donner une impulsion nouvelle aux conquetes des Etats-Unis dans leur ambition de maitriser les sources de pétrole et de gaz. Un nouveau Pearl Harbor, comme les néo-conservateurs avaient baptisé l’opération déjà un an avant les attaques.

Sommaire

Cet article relate les arriers plans de la guerre des États-Unis contre l’Afghanistan. C’est en raison du pétrole, du gas et des pipelines autour de la Mer Caspienne. Pour transporter du pétrole et du gas à partir du côté est de la Mer Caspienne, des pipelines avait été projetées à travers l’Afghanistan. Parce qu’une entreprise des Etats-Unis, UNOCAL, n’avait pas réussi à contrôler l’itinéraire afghan, la guerre était péparée. Quand l’appareil militaire était prêt à attaquer, les énements du onze septembre offraient à Bush un prétext pour commencer cette guerre et d’obtenir le support du Congrès, de la population des Etats-Unis et du reste du monde. « Opération 11 septembre » s’avère un crime presque parfait. Presque. Tout crime laisse ses traces.

Contenu

Introduction

Nos politiciens onf formé l’idée que beaucoup de gens ont de notre monde. Ils ont divisé notre monde en bien et mal. Naturellement, eux, ce sont toujours les bons et ceux qu’ils accusent sont les mauvais. Simple, n’est-ce pas?

Par contre, si nous nous tenons au faits, et jetons par dessus bord toutes les informations qui viennent de sources invérifiables, notre monde semble très différent. Cette recherche n’a pas pour but d’offenser qui que ce soit. Si vous êtes content de la version “officielle” de notre histoire, ne lisez pas davantage.

Bush disait que les attaques du 11 novembre étaient la raison pour envahir l’Afghanistan. . [1] Cet article montre que cette guerre était le résultat logique des tentatives ratées des États-Unis pour construire et contrôler des pipelines à travers l’Afghanistan, et que des préparatifs pour cette guerre avaient lieu avant le onze septembre 2001.

En 2000 les néo-conservateurs disaient, qu’ils avaient besoin d’un événement «catastrophique et catalisateur».

Cet article montre comment cet événement a pu avoir lieu le 11 septembre 2001.

L’attaque de 1993

Les attaques contre le World Trade Centre et le Pentagon du 11 september 2001 font presqu’oublier une attaque précédente contre le World Trade Centre en 1993. Le 20 janvier 1993 William (Bill) Clinton était devenu président. Un mois plus tard « une explosion immense eût lieu à 12:18 heure locale dans la section des services secrets du parking situé en dessous et entre les batiments les plus hauts de New-York. » [2]

La BBC publiait les paroles d’un témoin: « On avait l’impression qu’un avion heurtait le bâtiment. » Apparemment l’explosion avait eu pour but de faire tomber les tours du WTC. Le New York Times découvrait, que le FBI était impliqué dans l’attaque. Le FBI aurait infiltré un group terroriste, aurait été au courant de leurs intentions et pour des raisons inconnues, aurait laissé les choses se passer. [3] Six personnes étaient tuées et une centaine blessées. [2]

Ligne chronologique 1989 - 2000

Dans ce chapître je présenterai un ligne chronologique des événements afghans. Je mentionnerai également les événements relatifs au terrorisme, qui deviendront le prétext final des Etats-Unis pour la guerre.

Immédiatement après les attaques du 11 septembre 2001 des officiels des Etats-Unis accusèrent Osama bin Laden. Comme l’homme résiderait en Afghanistan, ceci offrait à George W. Bush le prétext pour attaquer et envahir l’Afghanistan.

Regardons de plus près la situation d’avant le 11 septembre. Comme promis par le président soviétique Mikhail Gorbachev, l’Union Soviétique avait retiré son dernier soldat de l’Afghanistan le 15 février 1989. C’était la fin de dix années de guerre. C’était aussi la dernière guerre de l’Union Soviétique.

Quelques mois plus tard, le 9 novembre 1989, le Mur de Berlin tombait. Le Rideau de Fer s’écroulait. Les gens de l’autre côté du rideau, dont nos chefs avaient toujours prétendu qu’ils étaient dangereux et féroces, paraissaient être des gens aussi aimables que nous mêmes.

Avec le concept de la Guerre Froide nos chefs avaient divisé notre monde et maintenu l’angoisse dans notre esprit pendant plus de quarante ans. Cette terreur, fabriquée par nos propres gouvernements, était enfin finie.

Les projets de pipelines à travers l’Afghanistan

Le 25 décembre 1991 le drapeau soviétique sur le Kremlin était baissé pour la dernière fois. [4] Les républiques soviétiques devenaient indépendants. Parmi ceux-ci étaient les pays au tour de la Mer Caspienne, tous riches en pétrole et en gas. [CARTE: http://worldatlas.com/webimage/countrys/as.htm]

Avant, le pétrole et le gas était acheminés par des pipelines vers leurs voisins soviétiques, ou était exporté vers l’Europe via la Russie. Maintenant chaque pays pouvait vendre son propre pétrole et gas et développer de nouveaux marchés. Des acheteurs arrivaient de partout.

Au début les nouveaux chefs n’avaient pas encore d’expérience avec les affaires de pétrole mondiales. Une des premières transactions du Turkmenistan était de vendre aux enchères un puit de pétrole pour seulement $100,000. [5] Des entreprises des États-Unis arrivaient ausi.

Pour le pétrole et le gas caspiens le plus grand défi était de le transporter aux marchés mondiaux. Le problème? La région est entièrement entourée de terre. Si l’on ne fait pas confiance à la Russie sur le côté nord de la Mer Caspienne, ni à l’Iran sur le côté sud, il faut construire de nouvelles pipelines. [CARTE: http://www.treemedia.com/cfrlibrary/library/policy/bremmermap.html]

Aujourd’hui, du côté ouest de la Mer Caspienne le pétrole est pompé par différentes pipelines vers la Mer Noir et la Mer Méditerranée, d’où il peut être transporté par bateaux.

Les grosses affaires sur le côté est sont encore limitées. Pour libérer le pétrole et le gas de ce côté-ci, des pipelines doivent être construites à travers l’Afghanistan. Ici, depuis le début des années 90, deux pipelines, l’une pour du pétrole et l’autre pour du gas, ont été en projet. [CARTE: http://www.treemedia.com/cfrlibrary/library/energy/greatgamemaps.html#map2]

La pipeline de pétrole devait aller vers le sud, vers l’Océan Indien, terminant au port de Gwadar au Pakistan. La pipeline de gas devait tourner vers l’est, vers Multan, au milieu de l’Afghanistan. Du Pakistan une extension était projetée vers Bombay (Mumbia, India), où une entreprise des États-Unis avec des liens avec père et fils Bush, Enron, a construit une grande centrale électrique. [6]

Des contrats de pipelines ne sont pas seulement des projets de milliards de dollars pour les construire. Généralement le contracteur principal achète et vend également le pétrole et le gas qui passe à travers. Avec des contrats il en dispose, détermine combien le fournisseur obtient, et combien sera payé aux pays traversés. Il détermine qui aura le pétrole ou le gas, combien, à quel prix et en quelle monnaie ils devront payer.

En fait, il détermine beaucoup de choses dans le développement économique, aussi bien du pays vendeur, que du pays acheteur. Avec le Turkmenistan avide de vendre son gas, le Pakistan avide de l’acheter et Enron aux Indes espérant que ce gas arrive au plus tôt, les pipelines à travers l’Afghanistan sont d’un intérêt majeur.

Cependant, en 2001, les travaux en Afghanistan n’ont toujours pas commencé. Depuis le retrait des Soviétiques en 1989, le calme ne règnait toujours pas dans le pays.

Le Taliban: d’alliés en terroristes.

Les choses qui perturbaient le calme et empêchaient les affaires valent le coup d’être mentionnées. En 1992 le président pro-rus, Mohammad Najibullah, était chassé. En 1993, Burhanuddin Rabbani devenait président, supporté par la minorité Tajik de la population afghane.

En 1994 les Pashtun, qui forment la moité de la population, défient Rabbani. Comme les pipelines devraient traverser principalement des territoires Pashtun, leur mouvement, le Taliban, avait le support des États-Unis et du Pakistan.

En mars 1995, deux entreprises, BRIDAS d’Argentine et UNOCAL des Etats-Unis, prétendent tous les deux d’avoir obtenu les contrats du vendeur du gas (Turkmenistan) et de l’acheteur (Pakistan.) A ce moment il n’y a pas encore de contrat signé avec les autorités afghanes.

En octobre 1995, le président Niyazow de Turkmenistan, signait un accord officiel avec UNOCAL, mais en février 1996, le président Rabbani d’Afghanistan signe un accord avec BRIDAS pour la section principale de 875 miles (1350 km) à travers l’Afghanistan. [7]

Les chances d’UNOCAL semblent compromises. Heureusement pour UNOCAL les Taliban veulent chasser le président Rabbani. En septembre ils s’emparent de Jalabad, Kandahar, et puis Kabul. Le président Rabbani fuit pour rejoindre l’Alliance Nordique.

UNOCAL soupire soulagé. Ils expriment leur support pour la prise du pouvoir du Taliban, en disant que cela facilite le projet de la pipeline. (UNOCAL dira plus tard, qu’il a été mal cité.)

Est-ce que BRIDAS aurait perdu le jeu maintenant? Non. En novembre 1996 BRIDAS signe un accord avec le Taliban et le Général Dostum pour la construction de la pipeline. Malheureusement, excepté le Pakistan et l’Arabie Saoudite, le gouvernement du Taliban n’obtient pas de reconnaissance internationale.

En avril 1997, comme les travaux n’avaient toujours pas commencé, le Taliban annonce qu’ils offriront le contrat à qui démarrera le premier. Cependant, UNOCAL exige qu’il y ait la paix d’abord.

Eu juillet 1997 le Turkmenistan et le Pakistan acceptent un nouveau délai et signent un nouveau contrat avec UNOCAL, disant qu’il doit démarrer les travaux avant 18 mois.

En décembre 1997 UNOCAL essaie de devenir bon copain avec les Taliban en invitant une délégation à leur siège social à Sugarland, Texas, où les Taliban reçoivent un traitement de VIP (Very Important Persons) et séjournent dans les meilleurs hotels. [8]

En Afghanistan la guerre civile continue. Sans représentation légale internationalement reconnue les projets de pipelines semblent sans issue. [9]

Bombes des Ètats-Unis sur l’Afghanistan après des attaques contre des ambassades en Afrique.

Le 4 février 1998 et le 30 mai 1998 des tremblements de terre très sévères secouent le Nord-Est de l’Afghanistan. Ils attirent beaucoup d’attention internationale et beaucoup de groups de secouristes arrivent dans le Nord-Est de l’Afghanistan pour aider. D’après des accusations des E.U. cela aurait été le moment, où quelquepart dans cette même région de l’Afghanistan un certain Osama bin Laden aurait préparé les plans pour des attaques à la bombe contre deux ambassades en Afrique, l’une à Nairobi (Kenya) et l’autre à Dar es Salaam (Tanzania).

Les attaques avaient un grand impact dans la presse. 258 personnes furent tuées et à peu près 5.000 blessées. Les explosions avaient lieu le 7 août 1998, apparemment sans raison spécifique. [10]

Et apparemment seul le président Clinton en profita. Aux E.U. l’affaire Monica Lewinski touchait à son point culminant. La presse et le public était excités. Clinton avait déclaré sous serment qu’il n’avait pas eu de relation sexuelle avec Monica Lewinsky. Maintenant des preuves avaient été rendues publiques qu’il avait. Clinton était sur le point d’être condamné pour parjure.

Les attaques à la bombe des ambassades déviaient l’attention des gens vers le drame en Afrique. Finalement, le 17 août, Clinton échappait à l’accusation de parjure en raisonnant que du sex oral ce n’était pas une relation sexuelle. [11]

Quelques jours plus tard, le 21 août 1998, des militaires des E.U. jetaient des bombes sur Kandahar et quelques autres cibles en Afghanistan. Seulement après coup, Clinton expliquait aux journalistes que cela était en raison d’Osama bin Laden, qui était supposé d’être responsable des attaques contre les ambassades des E.U. en Afrique. [12]

Contrairement à George W. Bush en 2001, Clinton n’envahira pas l’Afghanistan. Une invasion aurait donné de l’espoir à UNOCAL de voir le sans-issue brisé, mais avec l’affaire Monika Lewinsky encore dans l’air, Clinton n’a pas assez de crédit pour une telle guerre.

Le 2 août 1998 la résolution 1193 du Conseil de Sécurité des Nations Unies blâme le Taliban pour les problèmes en Afghanistan. [13]

Le 5 novembre 1998 un Grand Jury des E.U. accuse Osama Bin Laden. (Non pas pour les attaques à la bombe contre les ambasades en Afrique, mais essentiellement pour considérer les E.U. comme son ennemie.) [14] & [15]

UNOCAL se retire

En décembre 1998 UNOCAL se retire du consortium de pipeline et, au moins pour le monde extérieur, le projet de pipeline semble arrêté. [8]

Cependant, en janvier 1999 le ministre des affaires étrangères du Turkmenistan visite le Pakistan, disant que le projet était toujours vivant. En février BRIDAS discute avec des chefs politiques au Turkmenistan, au Pakistan et en Russie.

En mars le minisre des affaires étrangères du Turkmenistan, Sheikh Muradov, rencontrait le chef Taliban Mullah Omar à Kandahar pour discuter de la pipeline. En avril le Pakistan, le Turkmenistan, and les Taliban signent un accord pour faire revivre le projet. En mai 1999 une délégation du Taliban signe un accord avec le Turkmenistan pour acheter du gas et de l’électricité. [8]

Avertissement de terreur

Le 25 juin 1999 le State Department des E.U. annoçait: « Comme quelques unes de nos ambassades en Afrique ont été surveillées par des individus suspects, nous prenons la précaution de fermer temporairement nos ambasades en Gambie, Togo, Madagascar, Liberia, Namibie et au Sénégal du 24 juin jusqu’au 27 juin compris – c’est à dire dimanche. » [16]

Le porte-parole ne semble avoir aucune idée où ces pays se trouvent, considérant l’ordre étrange de les énumérer. En outre, les seuls pays Africains, où des incidents comme des attaques et des prises d’otages ont été rapportés cette année-là, sont Sierra Leone, Nigeria, Burundi et Ethiopia. Aucun de ces pays ne figure sur la liste. [17]

Le 4 juillet 1999 le président Clinton signait une ordre executive prohibitant des actions commerciales avec le Taliban. [18]

Retour aux budgets de la Guerre Froide

Le 23 septembre 1999 le candidat présidentiel George W. Bush expose ses vues sur l’appareil militaire des E.U. Il lamente que depuis la fin de la Guerre Froide les budgets de Défense sont tombés de 40 pourcent et que l’armée n’avait jamais été en aussi mauvais état depuis Pearl Harbor. (Pearl Harbor était une base des E.U. durant la Seconde Guerre Mondiale où les E.U. essuyèrent une défaite sévère dans une attaque japonaise.)

« Comme président, j’ordonnerai une reconsidération immédiate de nos déploiments outre mers – dans des dizaines de pays. … Mon deuxième but est de construire les defenses de l’Amérique sur les frontières troublées de technologie et de terreur. »

Parmi ces vues sur les armes: «Dans l’air nous devons être capables de frapper partout dans le monde avec la précision d’une pointe de clou – avec des avions longue-distance et peut-être avec des systèmes sans équipage » [19]

Le 15 octobre 1999 les choses devenaient plus sérieuses pour le Taliban. Résolution 1267 du Conseil de Sécurité des N.U. contre les Taliban menaçait avec un ban d’aviation et le gel de leurs fonds, si Osama bin Laden n’était pas livré avant le 14 november 1999. [20] & [2]

Le 11 novembre 1999, pendant une conférence de presse, le ministre des affaires étrangères des Taliban disait qu’Osama bin Laden et les Taliban étaient incapables d’organiser des attaques comme celles sur les ambassades en frique et condamnaient ces actions.

En 2000 des élections présidentielles avaient lieu aux E.U. Il était temps de remettre des décisions délicates à plus tard.

Le 2 avril 2000 Richard Clarke, qui avait été nommé co-ordinateur contre-terroriste quelques mois avant les attaques contre les ambassades en Afrique (le 22 mai), prédisait : « Ils s’attaqueront à notre point faible, à notre tendon d’Achilles, qui est largement ici, aux E.U. » [21]

Une curieuse liste “No-Fly”

Le 21 avril 2000 il se passe quelque chose de remarquable. Comme une mesure anti-terroriste le Congrès des E.U. annonce la création d’une seule liste unifiée de surveillance de terroristes, la TID (Terrorist Identities Database). Dans cette base de données unique toutes les données relatives aux terroristes internationaux dont dispose le gouvernement des E.U. seront rassemblées. La plupart de ces données proviennent de la liste no-fly TIPOFF, une liste de personnes suspects, qui sont interdits de monter à bord des avions ou d’entrer aux E.U. [22]

Cependant, le jour même où le Congrès annonce cette liste unique TID, l’autorité fédérale de l’aviation (FAA) crée une deuxième liste, séparate, pour les vols domestiques et elle place seulement six noms sur cette liste. Deux semaines avant le 11 septembre, cette liste était étendue avec six autres noms, portant le total à douze noms.

Grâce à cette liste séparate les pirates du 11 septembre, utilisant des vols domestiques et n’étant pas listés parmi les 12 noms, pouvait aller à bord sans difficulté. Le 23 août 2001, deux noms, publiés plus tard comme étant deux des pirates, avaient été rajoutés à la liste TID officielle, qui comptait 60.000 suspects, mais celle-ci n’était pas consultée pour des vols domestiques. [23]

Les idées néo-conservateurs

Ce deuxième chapître démarre en septembre 2000, quand les néo-conservateurs présentent leurs vues. Leurs idées se répandront à travers l’administration de la Maison Blanche à l’élection de George W. Bush. Même avant qu’il n’entre dans la Maison Blanche deux guerres impérialistes sont déjà sur l’agenda : l’Iraq et l’Afghanistan. L’Afghanistan aura la priorité.

En septembre 2000 le tank à idées « Projet pour un Nouveau Siècle Américain » (Project for a New American Century, PNAC) publiait ses idées impérialistes pour les E.U. [24] Dans le document ils avertissaient que le procès de transformer les E.U. en « la force dominante de demain » serait probablement lent dans l’ansence de « quelque événement catastrophique et catalysateur – comme un nouveau Pearl Harbor. » [25]

Après le 11 septembre, à ceux qui n’auraient pas compris les effets bénéfiques de Pearl Harbor en 1941, Bush expliquait: « Les quatre années suivantes ont transformé la façon de guerre Américaine » et « encore plus important, un président Américain et ses successeurs ont donné forme à un monde au delà de la guerre. » Et pour être certain que les gens comprennent ,que le onze septembre était comparable à Pearl Harbor, il ajoutait : « le 11 septembre – il y a trois mois et longtemps – a mis une autre ligne de division dans nos vies et dans la vie de notre nation. » [27]

Beaucoup de membres du PNAC deviendraient des membres de l’administration Bush. Ces membres incluent Dick Cheney, Donald Rumsfeld, Paul Wolfowitz, I. Lewis "Scooter" Libby, et Richard Perle. [26]

Le 12 octobre 2000, trois semaines avant l’élection présidentielle, la population des E.U. était rappelé brièvement de la menace terroriste dans le monde. Dans le port d’Aden au Yemen le destroyeur USS Cole de la marine des E.U. était heurté par un bateau gonflable chargé d’explosifs et endommagé. Détail publié: le bateau gonflable semblait s’approcher pour aider le bateau de guerre à s’amarrer. [28] Message: vous ne pouvez faire confiance à personne.

Le 7 novembre 2000 les élections présidentielles avaient lieu. George W. Bush ou Al Gore deviendrait président. Le comptage des suffrages donnait un résultat très serré. Les résultats dans l’état de Floride devenaient décissifs, mais le comptage était et reste loin d’être clair.

Les opposants bataillaient dans beaucoup de cours de justice jusqu’au 13 décembre. Il s’était avéré qu’en Floride 180.000 bulletins avaient été jetés hors du comptage. De cette façon Bush devançait de moins de 600 voix. Des recomptages partiels résultaient en des chiffres encore plus faibles. Finalement tous les recomptages ne pouvaient pas être executés dans les limites de tems imposés par la Cour Suprême. C’est ainsi que Bush a gagné les élections. [29]

Dictateur

Quelques jours plus tard, parlant au Capitol, Bush blaguait à propos de sa nouvelle relation avec quelques chefs du Congrès : « Si c’était une dictature, ce serait vachement plus simple… tant que c’est mois le dictateur. » [30]

Juste un glissement de la langue? Pas réellement. En juillet 1998, à propos de gouverner le Texas il disait déjà « une dictature serait bien plus facile. » [31] Et le 26 juillet 2001, parlant à nouveau de ses difficultés avec le Congrès il répétait: «une dictature serait vachement plus simple. » [32]

Eh bien, pour les projets ambitieux des néo-conservateurs le Congrès était un obstacle important à vaincre. Le budget des militaires s’était rétrici de 40 pourcent après la Guerre Froide et avec les guerres qu’ils avaient l’intention de mener ils auraient besoin de beaucoup plus d’argent.

Comment pourraient-ils obtenir le budget qu’ils voulaient? Si les Etats-Unis étaient ataqués, il n’y aurait pas de problème. Ils recevraient tous les fonds, le support politique et la sympathie de la population nécessaires. Mais, comme écrit dans leur document, sans un autre Pearl Harbor les choses n’avanceraient que lentement. [25]

Au moment où Bush débutait sa présidence, beaucoup de néo-conservateurs considéraient qu’Iraq serait la première cible à frapper. Dans leur document de septembre 2000 ils avaient mentionné Iraq comme un « rival potentiel » des E.U. [24]

Première cible l’Iraq?

L’Iraq a la deuxième plus grande réserve de pétrole au monde. Le pays était épuisé. Il avait tenté de conquérir l’Iran de 1980 à 1988, avait envahi le Quwait en 1990, avait perdu des forces de la coalition dans l’Opération Tempête de Désert en 1991 et, en suivant, un embargo des Nations Unies avait mené l’économie à l’arrêt et la population au bord de la famine.

Depuis 1996 le programme « Oil For Food » (Pétrole pour Nourriture) des Nations Unies avait porté un peu de soulagement au peuple iraqien. Le pays avait été désarmé. Des inspections d’armes répétées et extensives avaient conclu, que le pays ne formait plus de menace. C’est à dire, pas militairement. En 2000 Saddam Hussein avait réussi un tour de passe-passe pour frapper le pillier principal de l’hégémonie des EU, le dollar. Il commençait à vendre son pétrole en euros, au lieu de dollars.
[ http://www.raisethehammer.org/index.asp?id=252, voyez: Dollar Hegemony, traduction en cours, demandez l’auteur.]

L’Afghanistan de retour sur l’agenda

Cependant, moins d’une semaine après que George W. Bush avait été déclaré vainqueur des élections, l’Afghanistan était de retour sur l’agenda international. Résolution 1333 du Conseil de Sécurité des N.U. du 19 décembre 2000 imposait les sanctions qu’elle avait promises plus d’un an auparavant, si les Taliban ne livrait pas Osama bin Laden avant le 14 novembre 1999. (Un ban sur l’aviation afghane et le gel des fonds.) [33]

L’Afghanistan dans le context Caspien

Géopolitiquement l’Afghanistan était devenu une cible plus urgente. Depuis 1996 les E.U. avait eu des revers importants dans leur ambition de contrôler le gas et le pétrole du côté est de la Mer Caspienne et était en traîn de perdre de l’influence. L’absence de contrôle sur l’Afghanistan menait à des complications sévères. Comme mentionné auparavant, les problèmes avait commencé en février 1996, quand le président afghan Rabbani avait signé un contrat avec BRIDAS, le concurrent d’UNOCAL, pour la construction de la pipeline de gas à travers l’Afghanistan, entre le Turkmenistan et le Pakistan. [8] En mars 1996 les E.U. essayaient de bloquer ce contrat, en mettant pression sur le Pakistan en leur disant qu’il devait accorder des droits exclusifs à UNOCAL. Cela résultait en une collision diplomatique avec le gouvernement pakistanais. [8]

Encore ce même mois le Pakistan acceptait officiellement qu’une pipeline iranienne traverserait leur territoire vers les Indes et, ainsi, il rendait possible la vente de gas iranien aux Indes. Le gas viendrait du champ gigantesque South Pars dans la Golfe Persique et traverserait le Sud de l’Iran d’ouest en est par une pipeline encore à construire. [34]

Entretemps, en février 1996, le Turkmenistan avait montré qu’il ne voulait plus dépendre exclusivement du projet de la pipeline afghane et avait signé un contrat avec la Turquie pour fournir du gas turkmenistanais par une pipeline à construire le long de la côte nord de l’Iran. Si nécessaire, la Turquie pouvait absorber la totalité du gas turkmenistanais. [34]

L’Acte des Sanctions contre l’Iran et la Libie (Iranian-Libyan Sanctions Act)

Avec ces deux pipelines via l’Iran la pipeline afghane deviendrait plus ou moins sans utilité. Pour empêcher la construction de ces deux pipelines le Congrès des E.U. a passé l’Acte des Sanctions contre l’Iran et la Libye, [35] menaçant quiconque qui aiderait l’Iran à les construire et prohibant des transactions avec l’Iran d’un montant de 4 million de dollars ou plus. Ça, c’était le 18 juin 1996.

Néanmoins, le 30 août 1996, la Turquie signait un contrat de 20 ans pour acheter du gas de l’Iran. [34] & [36] Le président Turque serait puni pour sa solidarité islamique par un coup militaire, le forçant à résigner. Cela, c’était le 18 juin 1997. [37]

Avec l’Acte des Sanctions en place, une autre entreprise des EU, Enron, étendait ses activités dans la région. En Uzbekistan Enron avait obtenu un contrat pour 11 champs de gas. En avril 1997 George W. Bush lui-même était intervenu pour aider Enron à obtenir ces contrats uzbekistanais. [38] Enron comptait sur la pipeline afghane pour exporter une partie du gas uzbekistanais vers sa centrale électrique aux Indes. [39]

Les E.U. menaçaient avec des sanctions et bloquaient la réalisation de la connexion des pipelines turques avec l’Iran. De cette façon les livraisons de gas iranien à la Turquie était retardée de plusieurs années. En août 2000, l’Iran et la Turquie convenaient que les livraisons commenceraient au 30 juillet 2001, ce qui serait quelques jours avant l’expiration de l’Acte des Sanctions contre l’Iran et la Libye. [40]

Malgré cet Acte de Sanctions la construction de la pipeline dans le Nord de l’Iran avait démarré sur le côté est. Avec des fonds iraniens, l’Iran et le Turkmenistan avaient ouvert une connexion internationale de 200 km vers la fin de 1997. [36]

Raccourci sous-marin évitant l’Iran

Pour frustrer la poursuite du développement de la pipeline iranienne vers la Turquie, les E.U. venait avec l’idée d’une route alternative: du Turkmenistan, traversant la Mer Caspienne vers Azerbeijan et de là vers la Turquie. Enron faisait l’étude pour le projet. [39]

A ce moment-là il semblait que le projet de pipeline afghane serait abandoné. En 1998 Enron se retirait de ses projets de gas en Uzbekistan [41] et en décembre UNOCAL se retirait du consortium pour la pipeline afghane. [8]

Les ménaces des E.U. n’avaient pas empêché de grandes compagnies, comme Shell et Total, de signer des contrats avec l’Iran pour l’exploration de pétrole et de gas. [42] Néanmoins Shell s’était retiré de son projet de pipeline par le Nord de l’Iran. [43]

La pipeline sous-marine traversant la Mer Caspienne existait maintenant sur la table à dessiner, mais dans les eaux les cinq pays l’entourant (l’Azerbeijan, la Russie, le Kazakhstan, le Turkmenistan, et l’Iran) n’avaient pas encore abouti à un accord sur les frontières de chacun, et donc sur la propriété des champs pétrolifères. Tant que cela durerait, d’après un accord existant de 1940, la Russie et l’Iran devaient d’abord être d’accord avec le projet de pipeline. Et ils ne l’étaient pas. [44]

En 2000 le président turkménistanais avait blâmé les E.U. pour le délai dans la pipeline trans-caspienne et avait résumé ses livraisons de gas à la Russie. [45] En mai 2000 le président Putin avait même visité le Turkménistan pour offrir des contrats étendus pour plusieurs années. [9] Entretemps, au Kazaghstan, le pétrole du champ Tengiz (le sixième plus grand champ du monde) allait être pompé via la Russie vers la Mer Noir. [46]

Les acteurs riches et leurs influences

George W. Bush sermenté

Le 20 janvier 2001 George W. Bush était sermenté comme président des E.U. Il est le fils de l’ex-président George H.W. Bush. La famille vient du Texas et a des liens serrés avec les entreprises de pétrole et d’énergie. Ces entreprises ont grandement contribué à la campagne pour l’élection de Bush.

Des entreprises qui côtisent pour des campagnes électorales est un phénomène commun aux E.U. Le support financier pour un candidat détermine combien de marketing ce candidat peut se permettre et, finalement, ses chances de gagner. Bien sûr, quand ces compagnies investissent beaucoup d’argent, ils attendent quelque chose en retour quand leur candidat gagne, comme des nominations dans l’administration, des influences pour des commandes d’affaires importantes ou des lois et amendements qui leur sont favorables. [47]

Enron

Enron avait été le plus grand contributeur de la campagne électorale de Bush en 2000. [48] En fait, la compagnie avait généreusement contribué aux campagnes électorales, aussi bien du père comme du fils Bush, depuis 1985. Le président d’Enron, Kenneth Lay, avait de contacts personnels avec les Bush. Il avait même été un invité ayant passé la nuit à la Maison Blanche. [49] Durant ces années, Enron avait grandi d’un fournisseur d’énergie régionale en la septième plus grande compagnie multi-nationale des E.U.

Bien que chargé de dettes, causées par ses investissements gigantesques à l’étranger, Enron montrait toujours des résultats splendides. Comment? En 1997 la Commission de Sécurité et d’Échanges avait exempté Enron de l’Acte de la Compagnie d’Investissement de 1940, qui interdit les entreprises des E.U. de laisser leurs dettes d’outre-mer hors des comptes. [47] A la même période, le vice-président des finances d’Enron, Andy Fastow, avait commencé sa comptabilité « créative ». [50]

Depuis 1993, aux Indes, Enron avait investi 2,9 milliards de dollars US pour la construction d’une centrale électrique près de Bombay. À l’origine il avait compté sur la livaison de gas bon marché du Turkménistan, via la pipeline projetée par l’Afghanistan. Le projet avait tourné en un cauchemar.

Enron avait reçu des critiques sévères sur sa façon méprisante de faire des affaires. Il y avait eu une opposition sévère de la population locale, après qu’il avait loué les services d’officiers de police pour abattre les protestations des opposants. Des plaintes avaient été déposées pour atteinte aux droits de l’homme. [39]

Dernièrement, mais pas le moins important, les livraisons à la compagnie régionale d’électricité étaient facturées plus du double que l’énergie des autres fournisseurs. [51] Prenant en compte le coût total porté par la compagnie régionale d’électricité, le prix d’Enron était même de 700 pourcent supérieur. [52] La compagnie régionale ne pouvait plus payer les factures d’Enron. En représaille, en janvier 2001, Enron avait coupé le courant de plus de 200 millions de gens dans le Nord des Indes, et exigeait trois fois le prix normal. [53] (À peu près à la même période Enron provoquait également des ruptures d’électricité en Californie, pour forcer des augmentations de prix. [54])

En 1997 Enron avait démarré des projets de gas en Uzbekistan, pour lesquels George W. Bush avait eu des contacts personnels avec l’ambassadeur d’Uzbekistan.

Dès que l’administration de Bush était en place, vice-président Cheney récompenserait Enron pour son support pendant les élections. Le président d’Enron, Kenneth Lay, avait une liste de souhaits, qui serait presqu’entièrement inclus dans les propositions de Cheney pour la nouvelle politique énergétique des E.U. [55] Cheney intervenait également pour aider Enron à encaisser une dette de 64 millions de dollars pour leur centrale électrique à Bombay, pendant une rencontre à Washington le 27 juin 2001 avec le chef de l’opposition indienne Sonia Ghandi. [56]

Enron - BinLaden

Enron avait également des connexions avec la firme de construction BinLaden d’Arabie Saoudite, avec laquelle il construisait une centrale électrique dans la bande de Gaza. (La centrale ne serait pas terminée avant la banqueroute d’Enron en décembre 2001.) [57]

Binladen - Carlyle

La riche famille BinLaden est bien connue de la famille Bush. En 1978 Salem bin Laden fournissait une part de l’argent pour la première entreprise de pétrole de George W. Bush, Arbusto. [58] Le père de George W., George H.W. Bush, rejoignait le groupe Carlyle après avoir été président, [59] et étendait les relations avec la compagnie BinLaden. [60] Il rencontrait la famille en novembre 1998 et en janvier 2000. [61]

Bin Laden investissait également dan le groupe Carlyle. H.W. Bush a rencontré Shafig bin Laden, le frère d’Osama, encore le 10 septembre 2001, le jour avant les attaques, à la conférence annuelle des investisseurs du groupe Carlyle. [62] Comme Enron, Carlyle avait énormément grandi.

Au début des années 90 le fils Bush avait été membre du conseil d’une compagnie de service de traiteur pour avions. [60] Carlyle avait acheté la compagnie. Bienque le service de traiteur s’était - pour ainsi dire – « écrasé », Carlyle grandissait pour devenir un fournisseur important de la Defense des E.U. [61] Une bande d’ex-politiciens bien connus, comprenant le père de George W. Bush, l’ex-premier de la Grande Bretagne John Major et l’ex-président des Philippines Monsieur Ramos, se remplissent les poches avec la « guerre contre le terrorisme » [59]

Osama

Il y a un tas énorme d’informations disponibles sur le fils de bin Laden, Osama. Cependant, quasiment tout provient de sources qui ne peuvent pas être vérifiées, comme des commentaires par des inconnus, qui l’aurait connu ou rencontré. D’autres histoires sont basées sur des allégations de personnes qui ont des intérêts d’affaires importants dans la guerre contre le terrorisme, comme Bush. Un pas plus loin, vous trouvez les commentaires par des officiels « convaincus », que tout ce qui a été dit sur Osama est vrai.

A l’autre extrémité, il y a l’image qu’Osama présente de lui même dans un interview au reporter de CNN, Peter Arnett, en 1997. D’après cet interview il est avant tout un homme de foi, qui comprend les gens qui combattent les soldats des EU, qui sont venus pour voler le pétrole et qui ont attaqué la religion islamique. Il nie avoir organisé des attaques contre les E.U. lui-même. [63] (Beaucoup de gens se rappelleront d’un enrégistrement vidéo avec la « confession d’Osama », qu’il aurait été au courant des attaques du 11 septembre en avance, qui s’avérait être un faux. [64])

Osama deviendrait l’excuse-clé pour envahir l’Afghanistan. Le 17 septembre 2001 Bush déclarait qu’Osma bin Laden était « wanted » mort ou vivant. [65]

Pourquoi Osama bin Laden se trouvait-il en Afghanistan? Ici aussi, des source différentes donnent des réponses différentes. Il avait déjà séjourné en Afghanistan pendant les années 80, aidant les mudjahadien à combattre l’occupation soviétique (comme le faisaient les EU). De retour en Arabie Saoudite en 1989 il s’était opposé à l’alliance du roi avec les E.U.

Quand son passeport fut confisqué, il a fui d’abord, revenant en Afghanistan, et ensuite il s’est installé au Soudan, où tous les musulmans était les bien venus après un changement de régime l’année auparavant. En 1994, en raison de son support pour les mouvements islamiques fondamentalistes, l’Arabie Saoudite lui enlevait sa citoyenneté et gelait ses fonds. [66]

Après la tentative d’assasinat contre le président Égyptien Mubarak en Éthiopie le 26 juin 1995, le Soudan était accusé d’en être responsable. Les relations entre l’Égypte et le Soudan se détérioraient au cours de 1995.

À ce point, sautons vers l’Afghanistan. En février 1996 les choses allaient mal pour le projet de pipeline des Etats-Unis. Le président Rabbani d’Afhanistan avait contracté l’entreprise argentine BRIDAS au lieu d’UNOCAL pour la construction et l’exploitation de a pipeline de gas. Pour les EU, pour remettre le projet en main d’UNOCAL, Rabbani devrait disparaître. Mais qui c’est qu’on pourrait accuser, si Rabbani était tué?

Revenons au Soudan. Le 8 mars 1996 les E.U. demandent soudainement au Soudan d’extrader Osama. Ils ne précisent pas vers quel pays. Puisque les Saoudis avait pris son passeport et sa nationalité, Osama n’avait pas beaucoup d’options. Le 18 mai 1996 il quittait le Soudan et retournait en Afghanistan. [67]

Des années plus tard beaucoup de gens se demandaient toujours pourquoi Osama n’avait pas été arrêté à cette occasion.

En Afghanistant les choses prendrait une direction différente. Du 20 mars au 4 avril 1996 les chefs Taliban avaient tenu une shura (réunion) et avait conclu une jihad contre Rabbani. [68] Osama arriva le 18 mai, mais ne s’impliquait pas. Le 27 septembre le Taliban conquéraient Kabul et le président Rabbani fuyait pour rejoindre l’Alliance du Nord. À ce moment les choses ont du sembler plein d’espoir pour le projet de pipeline d’UNOCAL. Malheureusement pour lui, en novembre BRIDAS signa un nouveau contrat avec le Taliban.

Finalement, c’st ce qui allait mener à l’éviction du pouvoir des Taliban par les E.U. Clinton n’attaquait pas l’Afghanistan après les attaques à la bombe contre les ambassades en Afrique, peut-être grâce à Monica Lewinski. Bush allait s’en charger, après les événements « catastrophiques et catalysateurs » du 11 septembre 2001.

Après avoir utilisé la présence d’Osama bin Laden en Afghanistan comme son excuse-clé pour envahir le pays, Bush déclarait le 13 mars 2002, qu’il n’était pas vraiment inquieté par Osama bin Laden. [69]

Karzai

Après la conquête de l’Afghanistan, ou au moins de sa capitale, un adviseur d’UNOCAL, Hamid Karzai, serait nommé président de l’administration intérimaire d’Afghanistan. Le 16 juin 2002, même avant qu’il y ait un président élu, Karzai signa un accord officiel avec le Turkmenistan et le Pakistan pour une pipeline de gas à travers l’Afghanistan. [70]

Mais même si la pipeline viendrait trop tard pour transporter du gas turkmenistanais vers le Pakistan et les Indes, l’Afghanistan reste un butin de guerre intéresant. Il dispose de son propre champ de gas géant au sud du champ turkmenistanais, près de Mazar e Sharif. Il dispose également de plusieurs champs de pétrole et également de charbon. Par ailleurs, dans les années 70 des géologues brittaniques avaient déjà trouvé 1600 endroits avec des minéraux.

Les préparations pour le 11 septembre et l’invasion de l’Afghanistan

Le choix du moment des attaques

Comme observé plus haut, le moment des attaques contre les ambassades en Afrique a aidé Clinton, déviant l’attention de sa condamnation imminente pour parjure dans l’affaire Monica Lewinsky, en se fixant sur les ennemies communs : les terroristes. L’invasion d’Afghanistan devait attendre l’arrivée du président suivant. Ainsi, entre 1998 et 2001 il restait suffisamment de temps pour tout préparer soigneusement. Ci-dessous nous remarquerons, que les attaques du 11 septembre survenaient au moment précis où tout était en place. La seule chose manquante était un prétexte pour obtenir le support du Congrès, de la population des EU, et du reste du monde...

Les préparations militaires

Pour les ÉtatsUnis envahir l’Afghanistan de l’autre côté du monde était une opération délicate. Peu à peu les E.U. avaient poussé leur influence dans les républiques soviétiques d’antan. Des compagnies des E.U. de pétrole et de gas avait démarré des activités en Azerbaijan, Kazakhstan, Uzbekistan et Turkmenistan. Les militaires des E.U. avaient également gagné de l’influence dans la région, défiant la Russie et la Chine dans leur jardin de derrière.

Déjà en 1997, au Nord de l’Afghanistan, les E.U. avaient étendu considérablement leur « coopération » militaire avec le Kazakhstan, qui forme le tampon avec la Russie. [71] En 1999, plus près de l’Afghanistan, les E.U. expandaient leur présence en Kyrgyzstan [72] et en Uzbekistan, un des voisins de l’Afghanistan. [73] Le 14 et 15 avril 2000 des troupes des E.U. et d’Uzbekistan tenaient des exercices militaires conjoints. [74]

À l’est de l’Afghanistan l’administration des E.U. entretien de rapports solides avec les services d’intelligence Pakistanais. Son directeur, le Lieutenant-Général Mahmoud Ahmad, était avec des officiels des E.U. la semaine avant et pendant les attaques du 11 septembre. [75] À l’ouest, des F-15 étaient basés en Arabie-Saoudite, au Quwait et en Turquie et la Cinquième Flotte était stationnée en permanence dans la Golfe Persique. [76]

Pour la guerre en Afghanistan des transports énormes de troupes et matériel devaient être organisés bien avant l’invasion. Le 7 novembre 2000, le jour où tous les citoyens aux E.U. étaient occupés à l’élection de leur président, le Royaume Uni annonçait son plus grand exercice militaire depuis la Guerre du Golfe, Opération Sabre Rapide (Swift Sword en anglais et Saif Sareea in arabic), comprenant 24.000 hommes et beaucoup de matériel lourd. [77]

L’exercice avait lieu sur la côte d’Oman, un endroit stratégique, puisque tous les tankers de pétrole de la région de la Golfe Persique (l’Arabie Saoudite, les Émirats Arabes Unis, le Qatar, le Quait, l’Iraq et l’Iran) doivent traverser le Golfe d’Oman. Ici le Royaume Uni maintient un Dépôt de Matériel de Guerre.[78] L’exercice devait se tenir du 15 septembre jusqu’à la fin octobre 2001. [79] Le Royaume Uni commencerait à transporter ses troupes et son matériel vers Oman au mois d’août 2001. [80] Le Royaume Uni participait à l’invasion. [81]

Du 8 octobre jusqu’à la fin octobre 2001 une autre opération militaire était programmée en Égypte: l’opération de l’OTAN « Bright Star ». C’était l’exercice le plus grand au monde comprenant plus de 11 nations et plus de 70.000 hommes (parmi lesquels 23.000 des Etats-Unis.) [82]

Parmi différents autres mouvements militaires « coincidentels » vers l’Afghanistan, nous remarquons que le 23 juillet 2001 le porte-avion Carl Vinson est envoyé depuis Bremerton (sur la côte ouest des EU) vers la Mer Arabique. Il arrivait exactement à l’heure pour lancer les premières attaques aériennes contre l’Afghanistan le 7 octobre 2001. [83]

Préparations diplomatiques.

Sur le front diplomatique, pour dimunuer le risque que la Chine de fâche, le 19 juin 2001 Bush a proposé de venir au sommet de A P E C à Shang Hai et devait rencontrer le président Zemir entre le 15 et le 21 octobre 2001. [84] & [85] (La rencontre de Bush avec les présidents Zemir et Putin a eu lieu le 20 octobre 2001. [86])

En outre, en 2001, la Chine était en train de compléter ses accords bilatéraux avec tous les 37 membres de l’Organisation du Commerce Mondial. China était avide de devenir membre depuis beaucoup d’années. Les accords bilatéraux avec leMexique seraient les derniers et cela devait compléter l’adhésion de la Chine. [87] En juillet 2001 Bush polirait ses relations avec le Mexique, en «s’élevant » contre les restrictions malhonnêtes qui limitaient les importations de camions mexicains aux Etats-Unis. [88]

Ceci n’était probablement pas seulement pour mettre les Mexicains dans la bonne humeur pour signer avec la Chine, mais aussi parce que le Mexique serait membre du Conseil de Sécurité en 2002 et 2003. La Chine atteignait ses accords bilatéraux avec le Mexique et devanait membre de l’Organisation de l’Organisation du Commerce Mondial le 13 septembre 2001. [89]

Les systèmes sans équipage de Bush.

Été 1999 un nombre d’ambassades des E.U. en Afrique était fermées un long weekend, en raison d’individus suspects traînant dans les environs. [16] Quelques jours plus tard Clinton avait passé une ordre prohibant des transactions commerciales avec le Taliban. [18] Et quelques mois après ces événements George W. Bush avait présenté ses idées sur la Défense « sur la frontière troublée de technologie et de terreur. »

Il avait dit: «Dans l’air nous devons être capables de frapper partout dans le monde avec la précision d’une pointe de clou – avec des avions longue-distance et peut-être avec des systèmes sans équipage » [19]

En septembre 1999 Bush avait dit « peut-être ». Il l’envisageait. C’était à un moment où le marché des avions sans équipage (unmanned aerial vehicles, UAV's) pour l’aviation militaire et civile se développait rapidement. [90] En 2001 il existait plus de 60 types de ces avions dans le monde, de petits modèles jusqu’à des grands avions. [91]

À l’époque du speech de Bush en 1999 let E.U. développaient le Global Hawk [92], un avion sans équipage militaire avec une largeur d’ailes comparable à un Boeing 737, qui avait fait son premier vol de la base de l’armée de l’air Edwards (Californie) le 28 février 1998. [93] Après que Bush était devenu président, le Global Hawk a fait son premier vol de test historique vers l’Australie le 23 avril 2001. [94]

Le 11 septembre

Pas tout le matériel sur le 11 septembre a été rendu public. Quelques unes des preuves fiables ont été confisquées par la CIA. [95] Les affirmations d’agents officiels s’avéraient souvent contradictoires. Et, en particulier, la Maison Blanche a confisqué des dizaines de rapports de la Commission du 11 septembre. [96] La recherche de la vérité n’en devient pas plus aisée.

La version officielle des événements iplique une nombre très important de hasards, qui ont facilité la « réussite » des attaques.

  • Un exercice militaire à l’échelle nationale, Global Guardian, à l’origine programmé pour novembre 2001, est en plein cours, créant la confusion entre les exercices et les événements du monde réel. [97]
  • Un exercice de grand envergure, Vigilant Guardian, a lieu et comprend tout NORAD, l’organisation qui normalement envoie des avions chasseurs aux avions civiles plusieurs fois par semaine, lorsque les contrôleurs aériens rapportent des incidences. [97]
  • L’exercice Vigilant Guardian simule une attaque contre les États-Unis. [97]
  • NORAD tient également une opération programmé d’avance dans le monde réel, appelé Operation Northern Vigilance, pour laquelle des avions chasseurs sont stationnés en Alaska et au Canada. [98]
  • L’opération Northern Vigilance crée également des faux signaux aux écrans radars, au moins jusqu’au moment que le deuxième avion s’écrase dans le World Trade Centre. [99]
  • À Washington un exercice programmé au National Reconnaissance Office comprend le scénario d’un avion utilisé comme arme volante. [97]
  • Le président des Joint Chiefs of Staff vole au dessus de l’Atlantique en route pour l’Europe. [97]
  • Le directeur de l’Agence Fédérale de Coordination des Urgences est à une conférence dans le Montana. [97]
  • Le coordinateur de la piraterie de l’air de la Agence Fédérale de l’Aviation (FAA), qui doit contacter le Centre National de Commandement Militaire en cas de piraterie, se trouve à Porto Rico et ne peut être contacté. [97]
  • Tous les agents anti-terroristes du FBI, ainsi que les agents du plus haut niveau des opérations spéciales du FBI sont réunis avec les membres de l’unité anti-terroriste de la CIA, pour un exercice d’entraînement à Monterey en Californie. [97]
  • Pour le jour du 11 septembre, le commandant du Centre National de Commandement Militaire avait demandé d’être remplacé par quelqu’un sans expérience. [97]
  • Pour le chef des Opérations Nationales de l’Agence Fédérale de l’Aviation (FAA) c’est le premier jour dans sa nouvelle fonction. [98]
  • Les pirates de l’air pouvaient aller à bord des avions sans difficulté, puisque les listes d’interdiction de vol officielles n’étaient consultées que pour les vols internationaux et non pas pour des vols intérieurs. [22] & [23]
  • Informés quelques minutes après le début du premier piratage (vol 11), des supérieurs d’American Airlines décident de le « garder sous silence » [97]
  • Les contrôleurs aériens de Boston ne suivent pas les procédures normales et perdent du temps en contactant différentes bases militaires, au lieu de NORAD. [97]
  • Quand NORAD est finalement informé, deux F-15 restent au sol et ne écollent qu’après le deuxième avion s’et déjà écrasé dans le World Trade Center. [97]
  • Pour de différentes raisons des F-16 n’arriverons sur scène qu’après le dernier avion s’est écrasé. [97] & [99]
  • Une décision est prise de faire attérir et maintenir au sol non seulement les avions civiles, mais également les avins militaires. [99]
  • Le pilote-pirate présumé de vol 77 n’était pas capable de voler un Cessna sans difficulté au mois d’août, mais réussit à faire descendre en spirale un Boeing 757 et frapper le Pentagon quelques mètres au desus du sol le 11 septembre. [100]
  • Le président ne donne aucun ordre en réponse à l’attaque jusque juste avant que le dernier avion s’écrase. [97]

Ci-dessus je n’ai mentionné que les coincidences qui ont facilité le succès des attaques. Si j’avais à bâtir une histoire basée sur une série de coincidences pareille, personne ne me croirait. Eh bien, moi non plus. Gardant les choses dans leur contexte, il est plus sensé de les voir comme des faits et non pas comme des coincidences.

Tous les détails rendus publics montrent que les attaques du 11 septembre ont été executées avec une précision militaire. Cependant, les pirates auraient été des pilotes improvisés sans les capacités extraordinaires pour voler de la façon qui a été rapportée. [101] & [102]

En outre, ils n’auraient pas été suffisamment intelligents pour prévoir les réactions induites par leurs actions. Apparemment ils avaient si peu de conscience politique, qu’ils n’étaient pas au courant que les néo-conservateurs attendaient un « événement catastrophique et catalysateur » pour accélérer les conquêtes des E.U.

Le succès de leurs plans dépendait de beaucoup de connaissance à l’avance sur la situation ce jour-là, comme la confusion offerte par des exercices militaires prévus et les scénarios qu’ils simulaient, comme la confusion offerte par les faux signaux radar, comme l’absence d’images radar primaires chez les contrôleurs aériens dans des secteurs spécifiques, comme l’absence d’un nombre d’agents expérimentés dans la chaîne de commande répondant aux piratages, comme l’absence d’avions chasseur armés pour frustrer leurs plans.

Tout ceci semble plus probablement le travail d’une organisation avec plus d’influence et bien entraînée, une organisation voulant offrir la justification aux plans de conquête des néo-conservateurs, avec comme première cible l’Afghanistan.

Il ne me semble pas probable, qu’une organistion pareille laisserait les chances de succès de leur opération dépendre des capacités improvisées des pirates. Il est plus sensé de supposer que les pirates n’avaient pas le contrôle. (Malgré une phrase entendu dans la cabine de pilotage du quatrième avion, ayant été traduite comme « Tire-le vers le bas » et interprêtée par des officiels comme « Fais écraser l’avion » [102]) Il semble plus probable, que l’opération était conduite sur « la frontière troublée de technologie et de terreur » et que la techologie avait pris les commandes.

Transpondeurs

Les deux types d’avion utilisés, les Boeing 757 et 767, peuvent être commandés à distance. Quelques jours après le 11 septembre Robert Ayling, un ancien chef de British Airways, mettait en avant dans le Financial Times, que les avions pouvaient être commandés à distance depuis le sol dans des cas de piratage. [13] Le 11 septembre la commande à distance aurait été entre les mains de mauvaises personnes.

Si nous regardons plus près le scénario de la commande à distance, nous remarquons, que, si les détails publiés sur les transpondeurs sont corrects:

  1. le transporteur du deuxième 767 est éteint peu après que le premier 767 s’est écrasé.
  2. le transporteur du deuxième 757 est éteint peu après que le premier 757 s’est écrasé.

Donc, ça a l’air qu’un pilote à distance commandait les deux 767 l’un après l’autre, et un autre pilote à distance commandait les deux 757 l’un après l’autre. ([104] 9/11 Commission Report, p.32, 8:47 & 9:41)

Il a également été rapporté qu’un avion cargo militaire C-130 était à la queue du vol 77 quand ce dernier s’est écrasé dans le Pentagon. Ce même C-130 était derrière vol 93 quand ce dernier s’écasait. Est-ce que cet avion jouait un rôle? Ou est-ce que c’était juste un touriste coincidentiel, volant ça et là pendant que tous les autres avions avaient reçu l’ordre d’attérir? [101], [105], [106]

Les pirates piratés?

Bien que l’histoire officielle attend de nous qu’on croit que les pirates voulaient voler dans le World Trade Center et le Pentagon, les pièces de conversation rendues publiques n’offrent pas d’indication pour supporter cette théorie. Bien que des montagnes d’histoires et de contr-histoires aient été publiées su les pirates, je n’ai trouvé aucun élément vérifiable.

Si les pirates supportait quelque cause arabique ou islamique, ils auraient probablement été dans une position plus forte, s’ils étaient retournés vers des aéroports avec quatre avions et des centaines de citoyens des E.U. en leur pouvoir. Ils auraient pu négocier le relâche de prisonniers politiques. Ils auraient pu exiger que les E.U. retirent leurs troupes de l’Arabie Saoudite. Ils auraient pu plaider n’importe quelle cause qu’ils soutenaient.

Est-ce que les pirates avaient vraiment l’intention de frapper le World Trade Center et le Pentagon ou est-ce qu’ils ont été subordonnés par l’organisation qui les avait « contractés »? Le saurons-nous? D’après l’histoire officielle tout contact radio et l’écoute des conversations dans les cabines de pilotage auraient cessés avant que les avions entament leur approche finale du World Trade Center et du Pentagon. Si les pirates voulaient créer le plus grand spectacle possible, est-ce qu’ils n’auraient pas crié un dernière accusation contre les EU? Ou une dernière prière glorieuse à Allah? Ou et-ce qu’ils étaient surpris et paniqué quand ils volaient dans les bâtiments?

Conclusion

Les pipelines afghanes ne sont qu’un pas dans le jeu politique des E.U. vers une influence dominante dans les républiques soviétiques d’antan, riches en pétrole et gas. Avec une consommation de 25 pourcent de la production de pétrole mondiale, leur impérialisme est avant tout en raison de l’énergie. Aujourd’hui les Etats-Unis dépendent déjà pour 60 pourcent de pétrole étranger, un pourcentage qui monte rapidement. Les idées néo-conservatives pour transformer les États Unis en une « force dominante » ne sortent pas du néant.

La pensée, qu’ils avaient besoin d’un « événement catastrophique et catalysateur », n’était pas motivée que par les bénéfices financières personnelles, que certains d’entre eux tirent de l’industrie de guerre. C’était aussi un signe de panique d’une nation, qui fait face à des puits de pétrole séchés et qui se prépare à conquérir de puits de pétrole étrangers jusq’à ce que la dernière goutte aura disparue.

[1] http://www.september11news.com/DailyTimeline.htm

[2] http://news.bbc.co.uk/onthisday/hi/dates/stories/february/26/newsid_2516000/2516469.stm

[3] http://www.whatreallyhappened.com/wtcbomb.html

[4] http://news.bbc.co.uk/hi/english/static/in_depth/europe/2001/collapse_of_ussr/timelines/late1991.stm

[5] http://www.washingtonpost.com/wp-srv/inatl/europe/caspian100598.htm

[6] http://www.hrw.org/reports/1999/enron/enron2-4.htm

[7] http://www.hri.org/news/balkans/rferl/1999/99-08-03.rferl.html

[8] http://www.worldpress.org/specials/pp/pipeline_timeline.htm

[9] http://www.gasandoil.com/goc/company/cnc02739.htm

[10] http://news.bbc.co.uk/onthisday/hi/dates/stories/august/7/newsid_3131000/3131709.stm

[11] http://www.washingtonpost.com/wp-srv/politics/special/clinton/stories/clinton081898.htm

[12] http://news.bbc.co.uk/1/hi/world/africa/155252.stm

[13] http://www.un.org/Docs/scres/1998/scres98.htm

[14] http://www.fas.org/irp/news/1998/11/98110602_nlt.html

[15] http://www.fas.org/irp/news/1998/11/indict2.pdf

[16] http://www.fas.org/irp/news/1999/06/990625db.htm

[17] http://www.fas.org/irp/threat/terror_99/appa.html

[18] http://www.fas.org/irp/offdocs/eo/eo-13129.htm

[19] http://www.citadel.edu/pao/addresses/pres_bush.html

[20] http://www.un.int/usa/sres1267.htm

[21] http://web.archive.org/web/20000919212253/http://www.library.cornell.edu/colldev/mideast/terclrk.htm

[22] http://www.fas.org/irp/crs/RL32366.pdf

[23] http://www.cooperativeresearch.org/entity.jsp?id=1521846767-2057

[24] http://www.newamericancentury.org/RebuildingAmericasDefenses.pdf

[25] http://politics.guardian.co.uk/iraq/comment/0,12956,1036687,00.html

[26] http://www.sourcewatch.org/index.php?title=Bush_administration:_Project_for_the_New_American_Century

[27] http://www.whitehouse.gov/news/releases/2001/12/20011211-6.html

[28] http://news.bbc.co.uk/onthisday/hi/dates/stories/october/12/newsid_4252000/4252400.stm

[29] http://news.bbc.co.uk/onthisday/hi/dates/stories/november/8/newsid_3674000/3674036.stm

[30] http://www.pbs.org/newshour/bb/politics/july-dec00/trans_12-18.htm

[31] http://www.governing.com/archive/1998/jul/bush.txt

[32] http://seattlepi.nwsource.com/national/32902_bush27.shtml

[33] http://daccessdds.un.org/doc/UNDOC/GEN/N00/806/62/PDF/N0080662.pdf?OpenElement

[34] http://www.eia.doe.gov/emeu/cabs/chrn1996.html

[35] http://www.fas.org/irp/congress/1996_cr/h960618b.htm

[36] http://www.hartford-hwp.com/archives/53/052.html

[37] http://select.nytimes.com/gst/abstract.html?res=F00C12FF3F5A0C7A8DDDAF0894DF494D81
&n=Top%2fReference%2fTimes%20Topics%2fPeople%2fE%2fErbakan%2c%20Necmettin

[38] http://www.publicintegrity.org/report.aspx?aid=104&sid=300

[39] http://www.monitor.net/monitor/0202a/enrontimeline.html

[40] http://www.gasandoil.com/goc/news/ntc03653.htm

[41] http://www.cooperativeresearch.org/entity.jsp?id=1521846767-525

[42] http://www.farsinet.com/news/nov99wk2.html#shell

[43] http://www.iranian.com/Times/Dec98b/Khorramabad/624front.html

[44] http://www.pinr.com/report.php?ac=view_report&report_id=499&language_id=1

[45] http://www.first-exchange.com/FSU/azer/news/news031800.asp

[46] http://www.eia.doe.gov/emeu/cabs/chrn2000.html#FEB00

[47] http://www.publicintegrity.org/report.aspx?aid=104

[48] http://www.whatreallyhappened.com/SilkRoad.html

[49] http://www.thenation.com/blogs/capitalgames?pid=21

[50] http://www.cfo.com/article.cfm/2989389

[51] http://www.atimes.com/reports/CA13Ai01.html#top5

[52] http://www.alternet.org/story/12525/

[53] http://www.atimes.com/reports/CA13Ai01.html

[54] http://news.bbc.co.uk/1/hi/business/1972574.stm

[55] http://www.thenation.com/doc/20020415/nichols

[56] http://www.guardian.co.uk/enron/story/0,,636530,00.html

[57] http://www.cooperativeresearch.org/timeline.jsp?timeline=complete_911_timeline&startpos=300#a0699powerplant

[58] http://www.cbc.ca/fifth/conspiracytheories/saudi.html

[59] http://www.hereinreality.com/carlyle.html

[60] http://www.guardian.co.uk/wtccrash/story/0,1300,583869,00.html

[61] http://www.cooperativeresearch.org/entity.jsp?id=1521846767-479

[62] http://complete911timeline.org/timeline.jsp?timeline=complete_911_timeline&day_of_9/11=dayOf911

[63] http://www.anusha.com/osamaint.htm

[64] http://welfarestate.com/wtc/faketape/

[65] http://www.telegraph.co.uk/news/main.jhtml?xml=/news/2001/09/18/wbush18.xml

[66] http://www.pbs.org/wgbh/pages/frontline/shows/binladen/etc/cron.html

[67] http://www.cooperativeresearch.org/context.jsp?item=a0396sudansquabble

[68] http://www.worldpress.org/specials/pp/taliban_timeline.htm

[69] http://www.truthout.org/docs_04/printer_101504W.shtml

[70] http://www.pakistaneconomist.com/issue2002/issue23/f&m.htm

[71] http://www.stimson.org/rd-table/ctr-kaz.htm

[72] http://www.defenselink.mil/transcripts/2002/t04282002_t0427jpc.html

[73] http://www.cdi.org/russia/johnson/5491-7.cfm

[74] http://www.rferl.org/featuresarticle/2005/09/383c3d03-2526-446e-943d-f81dfddbdc68.html

[75] http://www.atimes.com/atimes/Front_Page/FD08Aa01.html

[76] http://www.eias.org/publications/bulletin/2001/eboctnov01.pdf

[77] http://www.wsws.org/articles/2001/oct2001/oman-o09.shtml

[78] http://www.globalsecurity.org/military/facility/thumrait.htm

[79] http://news.bbc.co.uk/1/hi/uk/1012044.stm

[80] http://wsws.org/articles/2001/oct2001/oman-o09.shtml

[81] http://www.guardian.co.uk/waronterror/story/0,1361,581416,00.html

[82] http://www.globalsecurity.org/military/ops/bright-star.htm

[83] http://en.wikipedia.org/wiki/USS_Carl_Vinson_(CVN-70)

[84] http://transcripts.cnn.com/2001/WORLD/asiapcf/east/06/19/china.russia/index.html

[85] http://www.china.org.cn/english/12585.htm

[86] http://www.worldpress.org/europe/0302express.htm

[87] http://www.fas.org/sgp/crs/row/IB91121.pdf

[88] http://telaviv.usembassy.gov/publish/peace/archives/2001/august/0801e.html

[89] http://www.fas.org/sgp/crs/row/IB91121.pdf

[90] http://www.marketresearch.com/product/print/default.asp?g=1&productid=144390

[91] http://www.armada.ch/01-5/cgdrones.pdf

[92] http://www.fas.org/irp/program/collect/global_hawk.htm

[93] http://www.fas.org/irp/program/collect/global_hawk.htm

[94] http://www.spacedaily.com/news/uav-01d.html

[95] http://web.archive.org/web/20010921200613/www.washtimes.com/national/20010921-90259475.htm

[96] http://www.washingtonpost.com/ac2/wp-dyn?pagename=article&contentId=A30240-2004Feb10¬Found=true

[97] http://complete911timeline.org/timeline.jsp?timeline=complete_911_timeline&day_of_9/11=dayOf911

[98] http://www.cooperativeresearch.org/entity.jsp?id=1521846767-1683

[99] http://complete911timeline.org/timeline.jsp?day_of_9/11=dayOf911&timeline=complete_911_timeline&startpos=100

[100] http://www.whatreallyhappened.com/hanjour.html

[101] http://complete911timeline.org/timeline.jsp?timeline=complete_911_timeline&day_of_9/11=dayOf911&startpos=200

[102] http://complete911timeline.org/timeline.jsp?day_of_9/11=dayOf911&timeline=complete_911_timeline&startpos=300

[103] http://www.economist.com/science/displayStory.cfm?Story_ID=787987

[104] http://www.9-11commission.gov/report/911Report.pdf

[105] http://www.cooperativeresearch.org/entity.jsp?id=1521846767-2034

[106] http://news.minnesota.publicradio.org/features/2004/05/31_catlinb_airguardmuseum/

 

Par Rudo de Ruijter
rudoderuijter@wanadoo.nl
Novembre, 2006



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